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jeudi, février 27

Rambo 3 Charbonneau 0

J'ai écouté pas mal le passage de Rambo à la commission Charbonneau...

Il les a vraiment empissèté et d'aplomb!

Ils lui ont donné la première journée pour se refaire une image. Avec les firmes de relations publiques derrière lui, il n'a vraiment pas manqué son coup. Il s'est fait passer pour un solide défenseur des travailleurs de la Côte-Nord. Il a juste oublié de dire, les commissaires n'ont pas insisté, les journalistes n'ont pas analysé, qu'il défendait avant tout, les ceusses du local 791, syndiqués à la FTQ.

Les autres, même s'ils sont de la Côte-Nord, qu'ils mangent de la marde!

C'était de le voir défendre un incompétent hier après-midi. Celui qui a accroché un camion avec sa pelle. Rambo a donné sa version au commissaire Lachance, et celui-ci a tout gobé... comme un enfant d'école.

Pendant ce temps...

Les petits minables, comme Rambo, passent à la commission Charbonneau, alors que Charest, Vandal(Thierry, pas moi), Normandeau, Gaudreault, Lisée, Ouellet et cie regardent passer le train, en riant dans leurs barbes.

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L’éléphant blanc dont les ministres n’osent parler

La commission Charbonneau enquêtera-t-elle sur les chantiers de barrages au-delà des histoires de gros bras ? L’endroit le plus pertinent pour enquêter sur les liens entre l’industrie de la construction et le financement des partis politiques est probablement celui de la Romaine, étant donné l’absence de raison d’être du projet. Malheureusement, les mois s’écoulent et nous craignons que la commission Charbonneau ne s’en tienne qu’à des histoires d’intimidation et de violence sans élucider la question de fond : à qui ce chantier profite-t-il ? Comment les dirigeants de l’époque, Jean Charest, Thierry Vandal et Nathalie Normandeau, ont-ils pris la décision de lancer ce chantier et sous quelle influence ? Ont-ils seulement rendu des comptes à leurs amis politiques ?

Moi: Et tant qu'à poser des questions...

Quelqu’un se lèvera-t-il enfin au sein du gouvernement péquiste actuel ?
  
En 2009, Sylvain Gaudreault avait crié haut et fort en commission parlementaire que le projet Romaine était trop dispendieux. Aujourd’hui ministre des « Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire », son silence est désormais complet sur cette question.

Jean-François Lisée, maintenant ministre du Commerce extérieur, avait prédit sur son blogue en 2011 que la centrale Romaine-4 ne serait pas construite pour les mêmes raisons logiques évoquées précédemment. Il n’en a plus parlé depuis son accession au gouvernement.

En mars 2011, Yves-François Blanchet, l’actuel ministre de l’Environnement, a souligné sur sa page Facebook en parlant de la rivière du Petit-Mécatina : « Surproduction, vente à perte, dommages environnementaux irréparables, mépris des Premières Nations… Qui est-ce que ça sert, cette fuite en avant ? Qui ? » Pour lui, ça n’avait aucun sens sur les plans environnemental, économique et social de harnacher la rivière du Petit-Mécatina, jumelle de la Romaine.

En 2013, Martine Ouellet, ministre des Ressources naturelles, a mis en branle la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec. En 2014, le rapport de ladite Commission recommande de considérer la suspension de Romaine-3 et 4.

Qu’est-ce que ces ministres, désormais sortis des bancs de l’opposition, feront des conclusions de ce rapport ? Si l’adage veut qu’il y ait un temps pour parler et un temps pour agir, le temps est venu pour les actions concrètes. Vont-ils enfin amener le Québec dans le XXIe siècle énergétique ou céder aux intérêts politiques partisans avec pour effet d’endetter davantage les Québécoises et les Québécois?

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