Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

jeudi, juillet 17

Potins d'épicerie...

La semaine passée, en me voyant revenir d'un congé, mon patron m'a demandé si j'allais bien...

Je lui ai répondu spontanément: Ben oui, je travailles ici!

Ceux qui me lisent régulièrement savent que je ne suis plus caissier à l'épicerie. Le travail de commis est beaucoup moins plate car si tu veux, tu peux être toujours occupé. T'emballes, tu places, tu remplis, tu fais du propane... tu rencontre des gens loin de la réalité médiatique, ça fait crissement du bien.

Cette semaine, Noémie et Dominique sont en vacances. Je les aime beaucoup ces deux là. Je vous ai déjà parlé de Noémie, jamais de Dominique. Juste pour vous dire, il est commis aussi, il mesure 6 pieds et 6... j'en mesure 5 et 2. On forme un beau "couple"!

C'est un charme de travailler avec Dominique. Il est gentil comme tout, il rit tout le temps, il adore taquiner. C'est une perle ce gars-la.

Le jeune Dave, commis aussi mais il retourne à l'école cet automne... est aussi travaillant que sa mère, ma gérante, et ce n'est pas peu dire. Les jeunes, quand ils sont bien entourés, ont un potentiel énorme. On ne devrait jamais les dénigrer, plutôt leur parents!!!

À l'épicerie, on rencontre tous les Radissoniens... tout comme tous les osties de touristes. Vous savez ceux qui baissent les yeux quand vous les regardez, ceux qui ont de la misère à vous dire bonjour. Bah, y sont pas tous comme ça, mais, un de plus c'est toujours un de trop. C'est vrai que ça fait rouler l'économie, un peu. C'est qu'à cause du coût du pétrole, y'en a moins que d'habitude. Mais ici l'économie roule très bien, sans eux. Un restaurant, une épicerie, 2 garages, une boutique cadeau, une pas tout à fait quincaillerie... font bien vivre ceux qui y travaillent. Et c'est sans compter les "gras durs" d'Hydro-Québec.

Nous cotoyons de temps en temps une légende de l'aviation, Jean-Marie Arsenault. Il ne veut pas qu'on dise ça mais...

Il n'y a pas toujours de tout à l'épicerie. Souvent nous n'avons pas toutes les sortes de lait, parfois, y'a plus de pain, etc... mais c'est pas la fin du monde. Ça fait sacrer quelques citadins, vous savez ceux qui se rappellent avec nostalgie que chez eux, ils trouvent de tout. Avec un peu de souplesse, on peut pourtant très bien s'accommoder, je pense.

Hier, j'ai mangé un spaghetti gratiné... gracieuseté Marie-Hélène, dimanche une brochette de poulet, gracieuseté Nancy. Non mais, c'est gentil n'est-ce pas? C'était très bon, j'ai tout mangé!

Parlant de Marie-Hélène, celle grâce à qui je suis ici, elle ne travaille plus à l'épicerie. Elle travaille maintenant à l'hôpital, c'est elle qui reçoit les "clients". Elle a vraiment amélioré son sort et je suis très content pour elle. C'est une très bonne fille Marie-Hélène...

Et pis là, je commence à midi. Ce qui fait que, ben bonne journée!
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