Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

mardi, juillet 1

Les premiers pas


Je marchais dans le bois
Sans remords sans chagrins
La vie étant si belle
Les nuages si beaux

J'ai entendu au loin
"Vient me tendre la main..."
C'était une petite fleur
Une toute petite fleur

Je l'ai trouvé tellement jolie
Que je l'ai arraché
Y fallait pas faire ça
Mais je ne savais pas

J'ai pas pensé pleuré
Mais j'avais du chagrin
J'ai continué de marcher
J'ai voulu voir plus loin

Quelle belle âme elle était
Quelle beauté elle avait
Juste d'y repenser
Me faisait chansonner

On peut faire des erreurs
Je sais ça et les peurs
La vie nous en veut pas
Elle est déjà passée par là

Mais cette si belle fleur
Avait vraiment touchée mon coeur
Un peu je m'inquiètais
Peut-être n'en reverrais-je jamais

J'ai regardé les nuages
Ils étaient encore beaux
Ça m'a comme rassuré
La balade n'était pas terminée

J'ai des frissons juste d'y penser
Elle s'est réincarnée et elle ne m'en veut pas
Cette fois m'a-t-elle dit; tu me laisses regarder
Tu ne me secoues pas

La beauté c'est fascinant
Qu'elle m'a dit en dansant
Regarde j'ai des ailes
Elles ne sont pas rebelles

Elle m'a tendue la main
Lui ai fait un câlin
J'ai vu ses yeux chanter
Les miens se réveiller

Je n'étais pas dans les nuages
Elle n'était pas un mirage
Le bonheur c'est juste prêté
Faudrait pas oublier
@

8 commentaire(s):

  • At 1 juillet 2008 à 20 h 59, Anonymous Anonyme said…

    Guy,

    quel beau poème ! Je souhaite à ton grand coeur de n'être pas trop triste, et de trouver la paix. Le bonheur paisible quoi ! Sans souffrances morales, sans inquiétudes, ce qui relève de l'utopie comme chacun sait.

    D'un autre côté, mieux vaut souffrir d'aimer, que de n'avoir jamais aimé, comme l'a dit je ne me souviens plus qui...

     
  • At 1 juillet 2008 à 21 h 12, Blogger Frédéric Pauzé said…

    La forme, le format, tout y est. Comme je te l'ai dit, c'est à répéter.

    Tu dis que le bonheur, c'est un prêt. Faut juste être assez brillant pour le prendre quand il passe... et pas attendre que le prêteur parte ailleurs.

     
  • At 1 juillet 2008 à 21 h 50, Blogger Guy Vandal said…

    Lise: Une utopie tu dis? Pour une fois je ne suis pas d'accord. C'est vraiment merveilleux ce que je vis ici, le bonheur paisible, je le touche, je pense.

    Fred: Quel vieux jeune tu fais...

     
  • At 2 juillet 2008 à 07 h 31, Anonymous Anonyme said…

    Tant mieux pour le bonheur paisible Guy ! Et tant mieux aussi si tu n'es pas d'accord avec mon mot utopie. Si nous étions tous toujours sur la même longueur d'ondes, personne n'aurait rien à dire, car nous serions tous pareils. Des clones.

    Bonne journée monsieur V !

    :-)

     
  • At 2 juillet 2008 à 07 h 37, Anonymous Anonyme said…

    Merci mon gendarme... d'ètre si doux avec moi...Je n'oserai pas brise une autre fois,ton coeur si doux et tendre avec moi.Une petite fleur épanouie d'un jour à la foi ...

     
  • At 2 juillet 2008 à 07 h 48, Blogger Zoreilles said…

    Chut... On assiste ici à quelque chose de très tendre...

    ;o)

     
  • At 2 juillet 2008 à 08 h 51, Anonymous Anonyme said…

    C'est comme si nous étins invités dans ton salon pour une fête intime...

    C'est beau entendre parler un coeur...

     
  • At 2 juillet 2008 à 11 h 05, Blogger Guy Vandal said…

    Je viens de vous relire et les larmes me montent aux yeux. C'est comme ça.

    Vos mots sont tellement beaux
    Vos bras sont tellement grands

    Lise: C'est peut-être qu'à Radisson, c'est plus proche du paradis...

    Anonyme: Me fais impression que tu ne resteras pas longtemps anonyme. :o)

    Un jour à la fois tu dis? Autrement dit... pas trop vite!!!

    Zoreilles: Là tu viens de me faire un gros câlin. Ouf.

    Re-bienvenue dans mon salon, si charmée voyageuse.

    Esperanza: T'as très bien dit; Dans mon salon, pour une fête intime. J'ai rien à vous cacher, vous êtes (presque) tous... des amis intimes.

    C'est beau entendre parler un coeur.

    Il faut en être un pour en reconnaitre un autre, c'est connu!

     

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