Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

mardi, juin 10

Oui allo...

T'es chez-vous, tu déranges personne, tu fais quelque chose d'intéressant, répondre à des commentaires...

Et pis là, tu reçois un appel de quelqu'un qui te dit que, si approuvé, tu vas recevoir une belle carte de crédit!!!

Moi: Oui bonjour, d'un ton joyeux.
Lui: ...
Moi: ALLO, 1, 2, 3, 4... à 5, j'avais l'intention de raccrocher.
Lui: Bonjour monsieur, vous allez bien?
Moi: Pourquoi vous voulez savoir ça?
Lui: C'est pour vous annoncer que si approuvé, vous allez recevoir une belle carte de crédit Master Card, Or, d'ici trois, ou quatre semaines...
Moi: Ça m'intéresse pas. Je vous ai dit la même chose la dernière fois.
Lui: Pourquoi monsieur, vous avez d'autres cartes de crédits?
Moi: Regarde, je veux rien savoir. ... Je voudrais être retiré de votre liste d'appel.
Lui: Oui monsieur, pas de problème... il faut appeler le 1-800...
Moi: QUOI? Il faut que j'appelle moi-même??? Oublie-ça, j'ai pas une criss de minute à perdre à me faire chier par une machine qui me dit que pour le service in french, puch two. De toute façon, vous allez être tellement déprimés, après nos "conversations" que vous allez finir par m'enlever. Ceci étant, vous me dérangez, je suis en train d'écrire, faque, merci BONSOIR.

Et j'ai raccroché.

Non mais tsé, ceux qui appellent sont de pauvres vendeurs qui ont besoin de gagner leur vie. Sauf que moi aussi, j'ai besoin de gagner ma vie, et la seule fois que j'ai essayé de vendre des cartes de crédit, ce fût une catastrophe. J'ai juste eu besoin de trois jours pour comprendre que ce que je faisais, c'était de l'ostie de marde.

Tout ça pour dire que je n'ai aucune pitié pour ceux qui persistent dans le métier. Rappelez-moi encore, promis, ça va me faire plaisir de gâcher votre journée!
@

5 commentaire(s):

  • At 10 juin 2008 à 20 h 40, Anonymous Anonyme said…

    Guy,

    le Journal de Montréal, ça te dit quelque chose ? Inutile de répéter "J'en veux pas de votre torchon !", ils reviennent toujours à la charge. Pareil pour les cartes de crédits ( offre illimitée alors que tu n'as pas une cenne pour payer ), ou les assurances de toutes sortes , comme si c'était une garantie de vie éternelle.

    À moins de déménager sur une autre planète, impossible d'y échapper, et encore ce n'est pas sûr, ils suivraient...

     
  • At 11 juin 2008 à 08 h 13, Blogger Zoreilles said…

    Ceux-là, je les appelle des envahisseurs! T'en as déjà fait partie, pour trois jours? Ça a dû être pénible...

    Je ne peux faire autrement que de penser chaque fois que ces gens-là qui nous appellent sur l'heure du souper, en général, c'est qu'ils n'ont pas d'autres possibilités de gagner leur vie, alors, je fais attention de ne pas les blesser (c'est si fragile un ego de quelqu'un de mal pris) mais je voudrais bien avoir au bout du fil leur boss, juste une petite minute.

    Voici ma réponse, toujours la même et bien souvent je ne leur laisse pas finir leur petit boniment : « Désolée, votre temps est précieux, le mien aussi, je ne suis vraiment pas intéressée, bonne fin de journée! » et je raccroche avant qu'ils n'aient le temps de rien dire.

     
  • At 11 juin 2008 à 14 h 54, Anonymous Anonyme said…

    Guy,

    après avoir lu le commentaire de Zoreilles, toujours pleine d'empathie pour les autres, capable de s'imaginer à leur place, ce qui n'est pas donné à tout le monde, je dirai qu'elle a compris exactement l'état d'esprit des gens qui dérangent à l'heure du souper.

    Durant une semaine, dans un très lointain passé, j'ai fait ce travail, pour je ne me souviens plus quelle organisation. Le jour où j'ai remercié à n'en plus finir une dame m'ayant répondu favorablement, j'ai compris que j'en avais assez de déranger les gens. Ce que je suis allée dire illico au patron.

    Il m'a répondu que si je ne voulais pas travailler, c'était ma décision. J'ai une mémoire infaillible, parfois ça me fait peur, et je revois son visage comme si c'était hier. Et j'aime mieux être la perdante que je suis, selon les critères de notre société, qu'être un "gagnant" manipulateur qui profite de sa situation pour humilier les autres.

    Ceci dit, en ce qui concerne le Journal-torchon de Montréal, j'ai de maudites bonnes raisons d'être en colère. Si un jour j'ai un blogue ( dans mes rêves ), j'en parlerai de manière détaillée.

    Désolée pour le long commentaire, mais ne craignant pas d'écrire ici je me laisse peut-être un peut trop aller...

     
  • At 11 juin 2008 à 19 h 00, Blogger André Bérard said…

    Pour ma part, je suis sans pitié ! Ceux qui exercent ce métier l'ont choisi. Par là même, ils ont assumé que leur principale activité est d'emmerder les gens, dans leur foyer, à des heures indues pour tenter de leur fourguer de la camelote. Lorsque je reçois l'appel d'un enquiquineur, je raccroche sans plus de cérémonie.

     
  • At 11 juin 2008 à 21 h 38, Blogger Guy Vandal said…

    Lise(1): C'est sûr qu'ils suivraient!

    Zoreilles: Oui ce fût très pénible. Mais, c'était pas au téléphone. Le travail se faisait dans un petit Canadian Tire, en Beauce. J'allais au devant des clients pour leur proposer la carte de crédit dudit magasin. Vraiment pénible!

    Lise(2): T'inquiètes pas, tu ne laisses pas trop aller...

    D'ailleurs, j'ai bien hâte de lire cette histoire à propos du torchon!

    André: Moi aussi je n'ai aucune pitié pour eux. Je les vois venir, parce que je connais leurs techniques de vente. S'ils n'insistent pas, je reste aimable, si le contraire, je deviens très désagréable.

     

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