Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

mardi, mai 13

Trouvez pas qu'il a l'air fin, à la télévision?

Je parle de Claude J. Charron, éditeur de La semaine...

Je connais ce type depuis 1988. Je l'ai côtoyé de très près, juste avant qu'il lance le magazine 7 Jours en 1989. Magazine qu'il a revendu depuis, à Quebecor.

La dernière fois qu'on s'est rencontré, c'était dans un Salon du vélo, au palais des congrès, à Montréal. Sa première réaction quand je lui ai dit: Bonjour M. Charron... fût; est-ce qu'on se connait?!? (1)

Oui M. Charron, on se connait très bien.

C'est vous qui avez aussi fondé Le Lundi, que vous avez aussi revendu à Quebecor. En fait, c'est vous le "père", au Québec, de tous ces magazines insipides (2), qui prennent beaucoup (trop?) de place dans les présentoirs. Je reconnais que vous avez du génie pour le genre.

La semaine passée, vous avez réussi un autre coup assez médiatisé, tout en révélant votre vraie nature.

Non mais, c'est pas rien. Le très célèbre Jean-Luc Mongrain, oui ma chère, dans une entrevue exclusive, oui ma chère (bis), avec la non-moins célèbre Nathalie Simard.

Quelle grosse merde que je me dis.

Il reste encore du "cash" à faire avec Nathalie, vous avez bien compris ça M. Charron. Que vous ayez réussi à embarquer Mongrain dans cette histoire prouve qu'en mettant l'argent qu'il faut, on peut acheter n'importe quoi, pour ne pas dire n'importe qui.

Et Mongrain, lui, prouve qu'il est prêt à toutes les bassesses... pour le droit du public à l'information!!!

Mais criss que c'est pathétique.

1- Il n'avait pas aimé que je critique son nouveau truc...

2- Le titre de ce texte est: Opinion: Deux ans dans l'enfer de Trustar. Il pourrait être: Semer de la merde dans l'actualité, pourvu que ça rapporte!
@

7 commentaire(s):

  • At 13 mai 2008 à 16 h 34, Blogger Zoreilles said…

    C'est bien ce que je croyais, on n'a aucun respect dans notre société pour ce qui s'écrit, ce qui se publie. Le seul critère valable, c'est ce qu'on en tire, ce qu'on vend. Le témoignage de Lise Villeneuve vient encore le confirmer. Vraiment désolant!

    Le pire, c'est que les ventes du magazine n'ont jamais flanché. Pire encore, on en crée un par semaine, il me semble, de ces journaux jaunes. Parce que c'est payant, faut croire!

    Comment ça que les écrivains crèvent de faim, que les éditeurs n'éditent plus que des gros noms connus de la télé et que les gens paient pour lire ces cochonneries-là?

     
  • At 13 mai 2008 à 19 h 36, Blogger Guy Vandal said…

    Zoreilles: Comment ça?

    Parce que la "cochonnerie" a les moyens de se payer assez de publicité, dans le meilleur médium qui soit pour vendre cette merde pré-digérée, la télé...

    Tu sais, l'opium du peuple!

     
  • At 14 mai 2008 à 08 h 13, Blogger Zoreilles said…

    Je le sais ben mais je pose encore la question pareil, des fois que j'aurais une réponse différente!

    Et ça me fait mal pour deux raisons, une personnelle et une plus sociale : Personnellement, les rédacteurs/trices comme Lise Villeneuve font le même métier que moi, je sais très bien qu'ils ne peuvent pas tous faire les mêmes choix, c'est-à-dire qu'ils ont besoin d'un gros salaire à cause de leur train de vie, ils/elles acceptent donc tout ce qui passe et à n'importe quel prix.

    Mais socialement, quand ces cochonneries-là sont les plus vendues et les plus lues, ça nous déconstruit une société en un rien de temps, on n'exerce plus son jugement, on ne gobe plus que l'information spectacle, le pré-digéré, l'inutile et le superflu. On prend la publicité pour de la vérité.

    Autrement dit, ça fait des gangs de monde prêts à aller marcher dans les rues de Québec pour sauver la job à Jeff Filion mais un désintérêt total et une indifférence qui frise le mépris pour des causes qui en vaudraient la peine.

     
  • At 20 novembre 2009 à 23 h 18, Anonymous Anonyme said…

    Bonjour!
    J'ai travaillée pour M. Charron. J'étais présente lors du lancement du magazine La Semelle ;).

    Effectivement, tout un personnage.
    Je ne ment pas, en 4 ans environ 95% du personnel on démissionné. Contrôle excessif, folie, méchanceté, sexisme, humiliation, congédiement sans raison valable sont monnaie courante dans son entreprise.

    Depuis deux semaines deux personnes personne ont dû quitter pour burn out.

    Claude J Charron? Plus jamais!!!

     
  • At 21 novembre 2009 à 06 h 13, Blogger Guy Vandal said…

    Héhé...

    Je le connais pas mal moi aussi, mais je n'ai jamais travaillé pour lui, ou si peu, un message sur un répondeur, qui fût très payant pour lui!!!

    Il est très "intelligent" M. Charron. En tout cas il fait beaucoup de sous, avec toujours la même formule, de la merde servit bien grasse.

     
  • At 23 novembre 2009 à 21 h 33, Blogger Gérard Day said…

    Ouais! On mâche pas les mots ici!

    Bientôt, nous ne serons plus Québécois, mais bien Québécorois.

    Ces empires qui contrôlent l'information pour rentabiliser la vie sont en train de déshumaniser l'humain.

    C'est vraiment pas drôle.

     
  • At 24 novembre 2009 à 05 h 48, Blogger Guy Vandal said…

    Gérard: Mâcher les mots? Non merci.

    Les flatter, c'est bien plus beau!

     

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