La fièvre du hockey, suite et... la fin est proche!

Assisterons-nous à un drame national?

C'est même pus drôle. :o(

Bon ok, j'avais promis un carnet-o-réalité sur la fièvre du hockey à Radisson. Sauf que là, la fièvre tourne au cauchemar.

Tant que les partisans gardaient espoir, ils étaient "rigolables". Mais là, ils ont la face longue en criss. J'ose plus les "baver"...

Ce qui fait que, si vous voulez rigoler d'ici le prochain match, tournez-vous du côté des médias, surtout télévisés. C'est garanti que vous en aurez pour votre argent.

C'est déjà commencé!

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Les combats de Pauline...

La défaite annoncée!

Dans une autre tentative de se faire du capital politique, la "cheuffe" promet...

Marois ajouterait du mordant à l'actuelle loi 101 (Le Devoir)

J'ai appris de source sûre que Pauline avait visité récemment un marchand d'épices et que ça lui aurait donné des idées. Voici en donc en exclusivité, les ingrédients que Pauline aurait décidé de rajouter à la loi 101...

- Un kilo de poudre de cari... parce qu'elle est tombée en amour avec cette épice.
- Un gramme de chocolat... pour adoucir.
- Une tonne de poivre noir... tant qu'à mordre.
- Une pincée de sucre... pas trop, c'est pas bon pour la santé.
- Un container de poivre de Cayenne... pour convaincre les indécis.
- Une cuillère à soupe de miel fabriqué en Chine... pour vitaliser l'économie.
- ...

Vous savez quoi? Les plus vieux s'en souviennent...

Pauline n'a pas besoin de rajouter du mordant à la loi 101, elle n'a qu'à revenir à la version originale. Celle qui, après un début difficile, parce qu'elle était progressiste, faisait l'unanimité. L'unanimité jusqu'à ce que Robert Bourassa, mauviette de son état, décide de la modifier... pour plaire à certains des ses "amis".

C'est dommage que Pauline ne s'en rappelle plus, car c'était une très bonne loi, la 101.

Ceci étant dit, les stratèges péquistes travaillent très fort du ciboulot pour essayer de trouver la "patente" qui leur ferait gagner la prochaine élection. Mon petit doigt me dit que ça ne marchera pas.

D'où cette prédiction: Le prochain gouvernement provincial sera Libéral, majoritaire.

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La "fièvre", à Radisson... le carnet-o-réalité.

La fièvre du hockey, quand tu travailles à l'unique épicerie de Radisson, donc le lieu de rassemblement par excellence...

C'est très drôle!

La fièvre du hockey, vendue par les médias, ça m'énarves. Tellement, que j'ai toujours hâte que ça finisse. Considérant cela, je prends, depuis longtemps, pour n'importe qui, sauf le bleu-blanc-rouge.

Y'a pas une grosse population à Radisson. Évidemment, la majorité souhaite que ses glorieux se rendent au plus haut des cieux. Et moi, j'adore les provoquer. Comme ils viennent tous à l'épicerie, ça permet des "débats" totalement hilarants.

Ce soir, un client a dit que j'étais un "colonisé" parce que je ne prenais pas pour le CH, en riant bien sûr. C'était avant que la "game" ne soit commencée. Pensez-vous que je ne l'attends pas demain???

Parce que demain, je travaille de midi à 21h30. Comme les glorieux ont perdu ce soir, imaginez comment sera ma journée. Et lundi, je pourrai regarder le match... et appeler à l'épicerie, chaque fois qu'il y aura un but. C'est toujours drôle, je peux être très "baveux", peu importe qui a marqué.

Et là ce soir, enivré de la victoire, hihi, j'ai toutes sortes de scénarios dans ma tête. Pis vu que je vous en parle, je promet de vous en reparler.

Un carnet-o-réalité, typiquement radissonien.

À suivre...

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J'avais pas dix ans...

Je regarde les images des inondations à la télé, et je trouve ça beau...

Je me rappelle que ma famille a déjà vécu dans un autobus pendant plus d'une semaine parce que la maison était inhabitable... au moins trois pieds d'eau à l'intérieur.

Ah, que de souvenirs...

Mon père dans un moment de découragement s'était rendu, en canot, dans la maison, pour quérir la 30-30. À ce moment présent, là, il se disait que si sa famille manque de nourriture, il tuerait une vache!

Dans le temps, nous habitions près d'une rivière entre La Croche et La Tuque. Et à a cause des inondations, nous ne pouvions nous rendre, ni à La Croche, ni à La Tuque, ce qui veut dire pas d'accès à l'épicerie. Ça c'est relativement bien terminé, aucune vaches ne fût sacrifiées.

Et ma mère, grande débrouillarde de son état, tannée de revivre ces inondations à tous les printemps, nous a déniché un logement à La Tuque. Le Nirvana. C'était pas rien, 6 dans un 4 et demi.

815 Roy, c'est le dernier logement qu'elle aura habitée.

Loin d'être nostalgique, c'est la beauté de l'eau qui me donne envie de narrer!

P.S. Ça fera bientôt 6 mois que je suis à Radisson et c'est "ma" première journée de pluie. Y'a peut-être un lien. :o)

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Comme la mauvaise herbe...

J'écoute présentement la couverture médiatique de ce qui s'est passé hier soir sur la rue Ste-Catherine...

- C'est la nouvelle du jour...
- Tous les "experts" se sont prononcés, ou se prononceront...
- François Paradis est un de ceux-là. Jean-Luc Mongrain peut partir en paix, la relève est assurée...
- Fabienne Larouche y a aussi mit son grain de sel. Ça l'a sûrement inspirée pour les prochains épisodes de Virginie...
- La principale raison pourquoi je voulais que le CH soit éliminé hier, c'est la couverture médiatique.

Me semble qu'y faut pas virer fou, quand même. C'est juste du hockey!

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Le délire n'est pas terminé...

J'aime pas le hockey quand c'est violent, j'aime ça quand c'est bien joué.

Le Canadien n'a pas bien joué en première période, mais Carey Price était concentré. Que seraient les Habs sans leur gardien de but... depuis 1986?

Évidemment que la "fièvre" atteint Radisson... et l'épicerie.

J'ai perdu $9.00, en gageure, hier soir.

Je prends pour n'importe qui, sauf les Canadiens.

Que seraient les Habs, sans leur gardien de but? Que seraient les Habs sans les médias?

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C'est aujourd'hui, dimanche...

Ou quand l'actualité n'intéresse personne!

Et pourtant...

L'administration du président américain George W. Bush a organisé une vaste entreprise de manipulation des analystes militaires travaillant à la télévision pour obtenir une couverture favorable de la guerre en Irak, affirme le New York Times dimanche. (Cyberpresse)

C'est bien entendu que nos "experts" n'analyseront pas cette nouvelle. Déjà que pour ne pas trop "se faire voir", ladite nouvelle sort un dimanche. Ceci étant, ce ne serait pas fabuler, ni être théoricien du complot, que de penser que la "salade" qu'on nous vend pour justifier notre présence, et notre argent, en Afghanistan, est du même bon dégoût que celle qui est "vendue" aux américains, pour justifier la présence de leurs soldats en Irak.

Demain, il y aura des choses beaucoup plus importantes à "analyser" dans l'actualité. Comme par exemple, les Canadiens, ceux qui nous ont donné la "fièvre" du printemps, risquent l'élimination.

Et les inondations qui se font désirer...

Maudit que ça va mal!

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Bonsoir... il n'est pas parti!

« En ces temps difficiles, il convient d’accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux. » Chateaubriand (1)

Après 23 ans de présence quotidienne à la télévision, dont neuf à TQS, finies les légendaires montées de lait d'un animateur qui aura imposé le genre des nouvelles commentées. (Cyberpresse)

Je pense depuis longtemps, je l'ai déjà écrit, que Jean-Luc Mongrain est le père de l'information-poubelle au Québec. L'info-spectacle... alors que l'info devrait être tout, sauf un spectacle.

Mais bon, si Jean-Luc le dit...

Ceci étant, il semblerait que le triste sir continuera de sévir, chez Péladeau. Éboueur un jour, éboueur toujours!

Parce que, aussi menteur qu'un politicien le Jean-Luc? Ça sent...

(...) l'animateur a été aperçu mardi à l'hôtel W à Montréal en compagnie du rédacteur en chef du Journal de Montréal, Dany Doucet. Faut-il en conclure qu'il signera une chronique dans le quotidien de Quebecor? «Non, pas du tout. Nous n'avons pas eu cette discussion. Pour l'instant, je pense à prendre des vacances, à voyager et à faire des repérages.

Ben oui, on te croit Jean-Luc!!!

1- Parlant de mépris, c'est la seule émotion qui me vient à l'esprit... quand je pense à Jean-Luc Mongrain.

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Imaginez...

La GRC débarque chez-vous, pour perquisitionner. Ça ferait parler les voisins... surtout à Radisson!

Perquisition au PC

Cette opération policière a été effectuée à la demande d'Élections Canada qui soutient qu'une soixantaine de candidats conservateurs ont enfreint les règles de financement au cours de la dernière campagne électorale, en 2006.

Selon Élections Canada, ces candidats ont gonflé artificiellement leurs dépenses pour obtenir un remboursement plus élevé de l'État fédéral.

Le Parti conservateur aurait transféré des fonds dans les circonscriptions pour leur faire payer des campagnes de publicité nationales. Ces dépenses illégales s'élèveraient à plus de 1 million de dollars.

Bof. Un tout petit million. Ça ne vaudrait presque pas la peine d'en parler, si on ne savait pas, que ce tout petit million, n'est que le tout petit glaçon, de la pointe de l'iceberg. Parce que de l'argent, de notre argent, il s'en vole de tous bords, tous côtés, dans l'administration publique.

Pendant ce temps, les lucides, Montmarquette, et cie, voudraient nous faire croire que nous cultivons la culture de la gratuité. Que le problème ce n'est pas le gaspillage et les magouilles, le problème, c'est toi, le citoyen. Si tu te réveilles pas dans deux minutes, il sera trop tard.

C'est bien certain que, ce n'est pas demain la veille qu'une commission quelconque enquêtera sur le gaspillage et les magouilles dans l'administration publique. Y auraient trop de cravates impliquées.

Soupir...

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Déconner, c'est mon dada!

Je n'ai vraiment pas peur du ridicule. Je suis prêt à toutes les "bassesses" pour faire rire les gens...

Et hier soir à l'épicerie, les clients ont eu droit à un genre de match d'improvisation. Les clowns invités, (employés?) étaient Marie-Hélène, celle grâce à qui je suis ici, et moi.

Ce fût très, très, très rigolo.

Exemple no 1: Une (jolie) cliente se présente avec deux articles, un bon pain... et un gros sac de chips. Marie-Hélène est à une caisse et moi à l'autre.

Moi: Je lève le pain en le montrant à tout le monde et je dis; Marie-Hélène, la madame elle mange du bon pain...
Marie-Hélène, s'éclatant de rire: T'es fou raide.
Moi: Je lève le sacs de chips et je rajoute; Marie-Hélène, la madame, elle mange aussi des cochonneries!

Raconté comme ça, ce n'est pas évident, mais...

Exemple no 2: Une imitation d'un enfant qui pète une crise. Anne, oui, oui, toujours la même... perle, a tellement rit, qu'elle m'a demandé de la refaire avant de partir!

Je n'ai pas enregistré la soirée, elle ne sera pas disponible sur Youtube, mais, criss que j'ai eu du fun. C'est vrai que... plus souvent qu'autrement, je m'amuse au fond dans cette épicerie.

Pourquoi je vous raconte ça? Y'a pas de psychologues à Radisson... ;o)

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Y'en aura pas de facile!

Je n'apprendrai rien à tous ceux qui ont contracté le virus du moment, la fièvre du OK, le Canadien a perdu ce soir...

C'est là que le "fun" va commencer. Il va s'en dire des niaiseries dans les médias d'ici le prochain match.

Avez-vous la fièvre, vous? Moi pas, mais j'observe.

C'est vrai qu'une partie de hockey, ça rapproche les gens.

Moi, j'aime ça beaucoup moins le hockey, depuis plusieurs années. En fait, depuis que les joueurs portent des casques et des visières. Je trouve que ce sport est devenu trop violent. Ce n'est pas radoter de dire que dans "mon temps", le jeu était crissement plus beau. Lafleur et compagnie ne portaient pas de casque, mais ils portaient la rondelle en maudit, par exemple.

Ceci étant, le délire médiatique entourant la fièvre, est tellement bien en marche, qu'encore ce printemps, on dirait une histoire inventée.

La très sémillante Céline, Galipeau de son état, vient d'annoncer, entre Laflaque et Lepage, un reportage sur les fans du Canadien, présentement à Boston, pour encourager leur équipe favorite. Le propriétaire de l'équipe doit être absolument fasciné de toute cette belle publicité gratuite.

Saucisses Hygrade et Canadiens de Montréal, même combat. Plus les gens en mangent...

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Juste en s'améliorant....

Pour asticoter Zoreilles, je dirais... d'autres nouvelles insignifiantes.

Pour lui dire merci de ses bons mot, j'en ai pas... de mots, pour le moment!

Ceci étant, t'as raison jeune dame, c'est incroyable, Radisson, le bien que ça me fait.

Comme par exemple, hier soir. Deux hommes, oui, oui, deux hommes, et pas en même temps, ont osé me dire qu'ils aimaient le travail que je faisais à l'épicerie. Sachant que les hommes sont assez orgueilleux, en général, ce genre de "confidence", ça fait vraiment du bien à l'égo.

Confidence pour confidence, c'est pas Radisson que j'aime. Je pourrais vivre n'importe où. Ce que j'aime, c'est d'être loin de la "civilisation".

Ça aussi, ça n'a pas de prix!

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Deux, dans la même journée, pour le prix d'un!

« L’escroquerie essentielle de la télévision est de faire prendre une image invérifiable pour un fait avéré. » Yvan Audouard

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À l'affiche, sur le micro-onde...

« La liberté de la presse est entière ; il suffit d’avoir les milliards nécessaires. » Alfred Sauvy

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En attendant les inondations!

C'est (relativement) tranquille dans l'actualité. Les médias n'ont que des historiettes à se mettre sous la dent...

Au bulletin de midi à RDI, la première nouvelle c'est le passage de la flamme olympique à Paris, avec comme cerise sur le sundae, l'analyse de Jean-François Lépine, expert-maison. Partout où cette torche se promène, il y a manifestation. Aujourd'hui, ça donne de la "viande" à RDI... en attendant les inondations.

La deuxième nouvelle? Un fait divers, en Colombie Britannique(!!!)... toujours en attendant les inondations.

En route vers la coupe!

Cette semaine, dans l'actualité, attendez-vous à être submergés par la fièvre du hockey. Cette pièce du Théâtre de l'information, revient à tous les printemps, mais cette année, elle risque d'être assez animée. Le Canadien a fini premier dans l'est. Il devrait, en principe, franchir la première ronde. Plus il ira loin dans les séries, plus le délire s'intensifiera.

Sachant que les acteurs de cette pièce, que ce soit les "experts" ou l'homme de la rue, sont plus souvent qu'autrement, minables, l'hystérie risque d'être intéressante à observer.
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Les ex de Simon Durivage discutent présentement du renfort que les américains enverront en Afghanistan pour aider "nos" soldats canadiens. Je n'écoute pas ce qu'ils disent, j'écris ce texte. Et je me rappelle que le Mission accomplie pour Harper, qui a fait la une des médias la semaine dernière, ne dit pas quand les américains enverront des soldats. Un détail, sans doute...

Les soldats canadiens seront donc en Afghanistan jusqu'en 2011. Bien sûr, d'ici là, le gouvernement conservateur aura le temps de dénicher un autre ex-candidat à la chefferie du PLC, pour "présider" une commission recommandant de poursuivre au-delà de 2011. Ce fût tellement facile, la première fois!!!
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Dans la catégorie Nouvelle insignifiante, je commence aujourd'hui mon sixième mois à Radisson. Le printemps s'installe, lentement. L'odeur de la petite truite mouchetée, pas la grosse... la petite, cuisant lentement sur un feu de bois, se rapproche de mes narines. Le combat contre les mouches noires s'annonce intense, mais je ne les laisserai pas gagner sans lutter...

Non mais, c'est tellement bon de la petite truite mouchetée!

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1948... 1984... 2008

Le roman a été écrit en 1948, le titre était 1984... et nous sommes en 2008.

La guerre c'est la paix
La liberté, c'est l'esclavage
L'information, c'est l'ignorance

Non mais, j'ai tellement aimé ce texte qu'il faut que j'en reparle...

Parfois, je trouve que cette morosité tend à apparaître graduellement dans notre propre réalité.(V.H.)

Je suis peut-être un théoricien du complot, mais plutôt que graduellement, je dirais... vitesse grand "V". De ce temps là, depuis longtemps en fait, ce qui me saute au visage, tout le temps, c'est, l'information... c'est l'ignorance. Un peuple pas informé, ne peut être qu'ignorant. La "tare" ne sévit pas qu'au Canada...

Se nourrir n'est plus un plaisir, c'est devenu une corvée, un acte risqué, comme si nous pouvions aller en prison ou en enfer parce qu'une seule fois dans la semaine, on aurait mangé une poutine au lieu de notre dose acceptable de fibres.

Ce qu'écrit là le vieux Henri, c'est un peu comme si c'était la suite du roman...

Lorsque j'observais la lutte au tabagisme, je disais aux gens autour de moi "Attendez, vous n'avez rien vu encore. Bientôt, on fera pire avec l'alimentation." Je crois humblement que je n'avais pas tort.

Non, il n'avait pas tort. Le bonheur, c'est que si cette folie finit par atteindre Radisson, j'irai plus loin. Les gens les plus malheureux que j'ai rencontré dans ma vie... fréquentaient un magasin "santé", à Place Laurier. La liberté, c'est l'esclavage... de consommer!

Toutefois, la vie sera tellement morose, en raison du manque de plaisir à faire les choses, que bon nombre d'entre eux éprouveront des problèmes de santé mentale (détresse, dépression, suicide). En forme mais décrissés de la vie !

Tellement morose la vie? En forme mais décrissés de la vie? On est pas loin!

Heureusement, on possède toujours le droit de dénoncer ces conneries, toujours le droit de réfléchir...

Dans mes cauchemars les plus fous, je me dis qu'on en a pas pour longtemps!

Je ne voudrais pas être pessimiste, mais...

En 2008...

La guerre permanente est installée
La liberté est une illusion
L'information rend vraiment ignorant

Ceci étant constaté, la vie n'est quand même pas que brune.

Je pense, en ce moment, à des "humains" que j'ai rencontré et qui ont ensoleillé mon moment présent. À des yeux tellement beaux, qu'ils m'avaient soutiré des larmes.

Et puis les fleurs, les lacs, les arbres, les nuages...

Et un carnet, pour le dire!

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« Les mots, comme les armes, partent parfois tout seuls. » Daniel Pennac

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Effluve insupportable!

Je n'ai pas serré la main de Gilles Duceppe, mais je l'ai revu, au bar.

Visiblement, l'alcool a commencé à faire son effet...

G.V.: Bonjour M. Duceppe. Vous semblez bien aller?!?
G.D.: C'est juste la surface.

G.V.: Comment ça?
G.D.: T'as pas lu les dernières nouvelles à mon sujet?

G.V.: J'en ai lu quelques unes, oui...
G.D.: Non mais c'est terrible.

G.V.: C'est vrai que ça ne va pas bien votre affaire.
G.D.: Non, tu comprends pas...

G.V.: Bois pas trop vite, je vais essayer...
G.D.: Je suis complètement abasourdi.

G.V.: À cause de la une du Journal de Montréal?
G.D.: Non. À cause de la couverture médiatique de mon passage à Radisson.

G.V.: Dekessé?
G.D.: Personne n'en a parlé.

G.V.: Oui mais Gilles, tu sentais tellement le poisson...
G.D.: ...

;o)

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De la "grande" visite...

Gilles Duceppe s'est pointé à Radisson, hier.

La circonstance était une réunion des présidents de comtés de la Jamaisie. Il a serré beaucoup de mains, au bar, au restaurant et à l'épicerie, y'a que ça à Radisson, mais pas la mienne!

Je me suis gardé une petite gêne...

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