Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

lundi, février 18

Mesdames et messieurs, bonsoir...

Voix: Ce téléjournal est une gracieuseté de la brosse à dent de Céline, La Céline....

Avec La Céline, vous brossez les dents deviendra un jeu d'enfant. Vous insérez La Céline dans votre bouche et elle fait le travail tout seul... même pendant que vous mangez des biscuits sodas. Si vous n'avez pas déjà votre brosse à dent La Céline, dépêchez-vous de vous en procurer une, votre vie ne sera jamais plus pareille.

Berneau.: Ici Berneau, votre télé-journaliste préféré. Ce soir, les nouvelles sont graves, comme d'habitude. Non mais, c'est qu'il faut absolument savoir que, retenez votre souffle...

  • Céline se brosse les dents une fois par semaine
  • Brian ne sait plus à quel saint se vouer
  • Un raton-laveur a été retrouvé inanimé sur le bord de la 20
  • La gratte a passé
  • Un nouveau sport décapant, le vol de sacoche

Berneau:Vous savez que les nouvelles c'est sérieux. Pour ceux que la chose effraie, il est permis de tenir un chapelet pendant l'écoute de nos reportages.
***
Lavez-vous les dents avec La Céline, vos matins seront plus gais...
***
Berneau: Nous avons appris que, Céline, notre star nationale, se lavait les dent une fois par semaine. C'est quelque chose. Notre reporter chaudronné ne sachant pas trop que faire de cette nouvelle, a interrogé l'homme de la rue. Je lui laisse la parole...

R.C.: Madame Tartempion, que pensez-vous du fait que Céline utilise une brosse à dent pour se laver les dents.
M.T.: Ben voyons monsieur, on ne peut pas se brosser les dents avec une pelle...
R.C.: Oui mais les dents, c'est dans quel région? Las Végas???
M.T.: Laisse-moi donc manger mon beigne@#$%? stie!
R.C.: Mme Tartempion, pitié, j'ai un reportage à faire...
M.T.: C'est quoi tu veux savoir...
R.C.: Merde, j'ai un blanc... ah oui, que pouvez-vous dire, devant la caméra, au sujet de la marque de brosse-à-dent qu'utilise Céline Hervieux-Payette... euh non Céline Dion?
M.T.: La même qu'on voit dans les publicités, entre vos reportages?
R.C.: Ouuuuiiiii... celle-là!
M.T.: Vous me demandez ce que je pense de la marque de brosse-à-dent qu'utilise Céline Dion? Z'êtes payé pour me poser cette question-là?
R.C.: Oui, pourquoi?
M.T.: C'est scandaleux.
R.C.: Aye chose, ramène la caméra par icitte...!@#$%?&*(

R.C.: Comme tu peux le constater Berneau, les gens ici sont vraiment déraisonnables. Ils n'ont pas de culture, ne sont pas ouvert sur le monde, sont inarticulé..., etc, etc. Nous sommes dans le Québec très profond Berneau, si tu vois ce que je veux dire.

Berneau: Oh que je comprend ta souffrance. C'est pas évident en banlieue. Décourage-toi pas, je vais parler à notre patron. Que tu dirais-tu d'un reportage sur l'art de magasiner chez Wall-Kel-Marde?
R.C.: Ça, c'est dans mes cordes...
***
Quand vous vous laverez les dents avec La Céline, ne serait-ce qu'une fois par année, tous vos clients auront envie de communiquer avec vous par courriel...
***
Berneau: Poursuivons. Le média que vous écoutez, a appris, en exclusivité ma chère, que Brian Nezmonté devra subir une chirurgie plastique. Il ne peut plus se présenter en public sans rougir. Il n'a pas encore trouvé un médecin qui accepterait de se faire payer en rouleaux de cennes noires et ça le rend désespéré. Il ne sait plus à quel saint se vouer.

Notre pulpeuse Cindy Arrella, ne reculant devant rien, s'est rendue au ciel, histoire de connaitre les dessous du dessus de cette histoire. Elle a pu parler au porte-parole des saints, ce qui donne un reportage absolument spectaculaire, comme le dit si justement mon patron. Allez Cindy, mets-nous en plein la vue...

C.A.: Merci Berneau. C'est pas facile de rencontrer un saint. C'est qu'ils sont tous très occupés. Heureusement, ils ont un porte-parole. Ce dernier était très content de me voir. En tout cas, il n'arrêtait pas de rire. J'ai pas fait de flafla, je lui ai posé des questions pertinentes, mais pas compliquées. Je n'oublie jamais à qui nous nous adressons, le simplet citoyen...

Berneau, tapant du pied: Cindy je t'adore, mais j'ai une pub à passer...

C.A.: Euh... oui. OK. Et vous Sein Machin, ne pouvez-vous rien faire pour notre nez-en-l'air?
S.M.: Y paye en cennes noires TABARNAK. Tu comprends pas?
C.A.: Oui mais, j'ai un reportage à faire... et vous êtes à la télé.
S.M.: Oup's. Mes biens chers frères, ma confrérie aimerait bien aider votre Brian, mais elle ne le veut pas. Nous nous régalons de tous ces mensonges et avons hâte qu'il en raconte d'autres. Nous avons aussi le sens de l'humour vous savez...
C.A.: Que va-t-il devenir?
S.M.: Il enviera, pour le reste de sa vie, ceux qui continuent à faire comme lui, sans se faire pincer.

C.A.: Comme tu peux le constater Berneau, l'au-delà des prochains jours n'augure pas bien pour Brian. C'est vraiment une triste histoire, ce qui lui arrive, comme une claque sur la gueule, je dirais. Même les saints l'ont abandonné...

Berneau: Cindy, vous êtes encore jeune. Avec l'expérience, ces histoires finiront par vous passer mille pieds par-dessus la tête. Persévérez. Voyez ce que sont devenues Christine St-Pierre et Michaelle Jean.
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Avec votre brosse à dent La Céline, vous pourrez démarrer votre Hummer, à distance...
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Berneau: À ce stade-çi du téléjournal de ce soir, vous pouvez vous éclater en sanglots, avant même de savoir de quoi il s'agit. Imaginez-vous donc qu'un raton-laveur a été retrouvé inanimé à exactement 21:58, oui, oui, 21:58, ce soir, c'est l'heure où notre reporter nous a appelé, en catastrophe. Non mais, le téléjournal commence à 22:00. Ils engagent n'importe qui dans cette boite?!?

Berneau: Et puis Jozelle Touché, beaucoup d'émotions?
J.T.: C'est épouvantable Berneau, le raton est toujours inanimé.
Berneau: Est-ce que ça fait longtemps?
J.T.: Deux semaines, selon un agriculteur du coin.
Berneau: Est-ce que vous pouvez lui poser des questions au raton-laveur?
J.T.: Je lui ai demandé s'il était toujours vivant... il ne m'a pas répondu.
Berneau: On sait tous que les ratons-laveurs québécois ne sont déjà pas très volubiles. Savez-vous s'il parle anglais, ou français?
J.T.: C'est difficile de répondre à cette question Berneau, puisque sa mâchoire, la partie de son corps qui pourrait répondre à nos question, ne bouge pas. Elle est aussi inanimée que le reste. Tout le monde est sous le choc, ici. Personne ne veut répondre à mes questions.
Berneau: Ah ouais? Personne? Bel effort quand même le jeune, mais votre reportage est à chier. Il sent d'ici. Avouez que vous avez encore flâné dans la piquerie la plus proche.
J.T.: Berneau, s.v.p., ma vie privée ne concerne pas les téléspectateurs.
Berneau: T'inquiètes pas le jeune, ce sera coupé au montage. je conclurai en disant que le raton a été amené chez le vétérinaire le plus proche et que celui-çi a constaté son décès.
J.T.: Merci Berneau, quel plaisir de travailler avec vous...
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La Céline, vous en aurez presque jamais besoin. Mais ceux qui sauront que vous la possédez, vous envieront...
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Berneau: On aurait voulu vous en dire plus. Imaginez-vous que la gratte a passée, et pas n'importe où... dans les rues. Votre télé nationale, n'ayant que le souci de vous informer, en a vu deux, la semaine passée. Nous avons malheureusement un problème technique qui nous empêche de vous montrer le reportage. Vous manquez vraiment quelque chose, désolé.
***
Avec La Céline, ferrer le poisson n'aura jamais été si facile...
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Berneau: Un tout nouveau sport vient tout juste d'être créé, le vol de sacoche. Et pas par n'importe qui, mesdames et messieurs. En effet, rien de moins qu'un, ou deux(???), joueur(s) du très, très célèbre club de hockey, le Canadien de Montréal. Laissons parler l'homme de la rue...

H. de la R.: De kessé?
Spore: Non mais, la une du journal à Péladeau et la une du journal à Desmarais et vous avez pas d'opinion???
H. de la R.: Oui, oui, j'en ai une. Y devrait faire jouer Phillippe Couillard sur le premier trio.
Spore: Et pourquoi?
H. de la R.: Les médicaments couteraient moins cher, le steak haché couterait moins cher, on économiserait beaucoup, je pense.
Spore: Vous êtes épais ou quoi?
H. de la R.:...

Berneau: T'es donc ben bête Spore. Ce quidam n'avait-il pas une opinion, chose qui manque cruellement à notre confrérie?
Spore: Non mais Berneau, tu ne vas quand même pas scier la branche sur laquelle tu es assis? Notre confrérie est déjà assez mal en point comme ça.
Berneau: Fuck la confrérie, je vais prendre ma retraite bientôt. Ah pis à part ça, va donc chier...
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Avec La Céline, manger de la marde devient, aussi, plus facile...
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Berneau: Un bulletin de nouvelle... sans nouvelles de notre Miss Météo, ne mériterait pas le titre de téléjournal. Allez Tempe Arrature, racontes-nous ce qui ne va pas...

T.A.: Ben, il a tombé 1250 kilomètres de neiges sur l'île de Montréal, aujourd'hui. Demain, il en tombera un peu plus. Ailleurs dans la banlieue, euh... c'est où déjà la banlieue?
Berneau: 1250 kilomètres, c'est de la neige en tabarnak. En hauteur, ou en largeur?
T.A.: En hauteur, je pense. C'est peut-être des centimètres, ou des décilitres, rappelles-toi j'ai recommencé 15 fois mon secondaire 1.
Berneau: Oui mais, vous êtes jolie, ça compense.
T.A.: Merci Berneau. Vous savez que j'ai un faible pour vous?
Berneau: Tempe, on est en onde...
T.A.: Quoi? J'ai un faible reportage, et j'admire que vous n'en faites jamais de cas.
Berneau: Je ne vous écoute jamais chère Tempe... comme tous nos autres reporters, d'ailleurs. C'est mon assurance-médicaments personnel!
T.A.: Et pourtant, la météo, tout comme le... euh... restant... c'est tellement important.
Berneau: Bonne nuit Tempe.
T.A: Je t'aime Berneau!
***
Berneau: Mesdames et messieurs, je pleure... car je dois vous quitter. Le téléjournal est terminé, ainsi va la vie. À demain!
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