J'ai rencontré le père Noël...
G.V.: Salut vieux criss... pas trop fatigué ?
P.N.: T'es donc ben pas poli toi... hips !
G.V.: T'es encore saoul vieille sacoche ?
P.N.: Ouais... un brin. Qu'est-ce tu veux... prendre un petit coup, c'est agréable.
G.V.: Et mes cadeaux ???
P.N.: Vendus. J'avais soif...
G.V.: Non mais, quel ivrogne tu fais...
P.N.: Hips...
G.V.: J'aimerais ça savoir quel cadeau t'as donné à Stéphane Dion ???
P.N.: Héhé... Un vibrateur... pour sa femme. Comme ça, il pourra se concentrer sur l'essentiel...
G.V.: Euh... de quessé ?
P.N.: Il ne bande plus...
G.V.: Wow... Tout un scoop ça.
P.N.: C'est que son égo est occupé à plein temps, il aimerait ça que les Canadiens l'aiment...
G.V.: Ça prendrait un miracle.
P.N.: C'est ce que j'essaie de lui faire comprendre...
G.V.: Et Mario Dumont. tu lui as donné quoi ?
P.N.: Un miroir. Ça lui a fait vraiment plaisir...
G.V.: As-tu jasé un peu avec lui ?
P.N.: Oui mais, pas longtemps. Moi, quelqu'un qui doit lire ses notes avant de répondre... ça m'énarves...
G.V.: As-tu rencontré des personnes célèbres dans ta tournée ?
P.N.: Ben... George Bush, la reine d'Angleterre... et
Michaëlle Jean.
G.V.: Je ne t'ai pas demandé si t'avais rencontré des trous de culs... Célèbre... tu comprend ? CÉLÈBRE !!!
P.N.: Hips... j'prendrais un autre bière.
G.V.: Y m'en reste pus, mais j'ai du vin.
P.N.: Ça va faire pareil. As-tu des grands verres ?
G.V.: T'en as rencontré, ou pas, des personnes célèbres ?
P.N.: Coudonc, deviendrais-tu l'Édouard Monpetit de la carnetosphère ?
G.V.: Répond vieux criss... ou je te donne plus de vin !!!
P.N.: Tu peux ben t'le fourrer dans le cul ton vin. Mon prochain "client", c'est Jacques Parizeau.
G.V.: Oui mais là, t"es "jammé" ici... pis y faut que tu répondes à mes questions.
P.N.: Écoute, y sont pas connus... mais dans ma tête, ils sont plus que célèbres ?
G.V.: De qui tu parles vieux sacripant ?
P.N.: Je te répondrai à cette question plus tard.
G.V.: T'as vraiment une tête de cochon. OK. Euh... t'as donné quoi à Jean Chrétien ?
P.N.: Le livre...
L'art de se faire oublier !G.V.: Et Brian Mulroney ?
P.N.: La même chose...
G.V.: Quoi ? T'es tanné de leur voir la face ?
P.N.: Mets-en tabarnak. Awoye, met du vin dans mon pichet...
G.V.: Bois-tu toujours comme ça ?
P.N.: Je suis tranquille aujourd'hui, la mère Noel est dans son SPM. La vieille crisse, elle chiale tout le temps, mais, dans ces périodes-là, c'est pire...
G.V.: T'as l'air d'avoir un sérieux problème de boisson ?
P.N.: En effet. Dans le nord, c'est pas facile à trouver.
G.V.: Je pense qu'on ne s'est pas compris...
P.N.: C'est une thérapie ou une entrevue que je passe, moé-là ?
G.V.: OK... ok, on se calme. C'est quoi le cadeau que t'as donné à Pauline Marois ?
P.N.: Un livre aussi. Je trouve que ces gens-là manquent de culture. Ils devraient lire plus... et moins écouter leurs faiseurs d'images.
G.V.: Et c'est quoi ce livre, puisqu'il faut insister ?
P.N.:
Magouilles 101 pour les nulles.G.V.: Elle l'avait pas déjà ?
P.N.: Ouais... la version platine. Je lui ai donné le livre de poche.
G.V.: Tu sembles d'une générosité mesquine...
P.N.: Je ne suis pas toujours comme ça. Je suis vraiment bien dans le nord, loin de la civilisation. Y sont "fucké raide" en ville...
G.V.: T'as remarqué ?
P.N.: Remarqué ? Remarqué ? Criss... c'est remarquable. T'as vu la neige que je leur ai envoyé ? L'année passée, ils braillaient parce qu'ils en avaient pas. Hihi... cette année, ils sont gâtés !!!
G.V.: T'es vraiment "chien". On est fait pour s'entendre. Ton pichet est-il vide ?
P.N.: Je commençais à avoir hâte que tu le remarques...
G.V.: Une chance que j'ai des provisions. Tu bois en tabarnak...
P.N.: C'est comme ça dans le nord. T'auras pas de misère à t'adapter...
G.V.: Euh... Qu'est-ce t'as donné à Pierre Bruneau ?
P.N.: Un masque. J'ai donné la même chose à Bernard Derome.
G.V.: Et Jean-Luc Mongrain ?
P.N.: Son 4%...
G.V.: Bof, il va réapparaitre ailleurs...
P.N.: C'est bien certain. Ceux qui l'écoutent... le méritent !!!
G.V.: Et Boisclair, il était dans ta liste ?
P.N.: Bien sûr. Je lui ai donné l'URL de ce
carnet...
G.V.: T'es pas un peu baveux ?
P.N.: À boire, tabarnak...
G.V.: J'aime ça jasé avec toi...
P.N.: Arrête de téter pis donne-moi de ta "piquette"...
G.V.: De la "piquette" ? T'es pas gêné. On boit du LAMBERTI
Santepietre, t'apprendras.
P.N.: Allez, avoue... tu l'as choisi à cause du prix.
G.V.: T'étais pas obligé de le dire. Qu'est-ce t'as donné à mon gérant ?
P.N.: Une belle soirée de Noël. T'as pas trop bu...
G.V.: Et ma réputation ? T'en fais quoi ?
P.N.: Elle est déjà faite. C'est petit Radisson...
G.V.: Tu marques un point... mais je m'en calisse. Si je meurs demain, je n'aurai pas de regrets...
P.N.: C'est pareil pour moi...
G.V.: Je trouve que l'entrevue s'étire un peu. Penses-tu que c'est l'effet de l'alcool ?
P.N.: Sans doute... mais j'hais pas ça.
G.V.: Héhé... Un autre point en commun. C'est quoi tes projets aujourd'hui ?
P.N.: Visiter mes plus beaux "clients"...
G.V.: Ah ouais ? C'est qui ? C'est qui ?
P.N.: Ben... ta nièce adorée. Et Marie Bla-Bla. Et celle qui t'as fait monter à Radisson. Et puis la belle Zoreille. J'ai aussi l'intention de me faire bercer par la musique d'Esperanza, faire une saucette chez cette vieille fripouille qu'est le vieux Henri... et parler de journalisme avec l'auteur de Blogue-Notes.
G.V.: C'est eux les gens célèbres ?
P.N.: Tout à fait.
G.V.: Ça va te faire une belle journée.
P.N.: J'ai pas de cadeaux pour eux... mais un million de câlins.
G.V.: Tu penses quoi de cette fête commerciale qu'est devenue Noël ?
P.N.: J'aimerais mieux ne pas en parler. Un, y'a ma job qui est en jeu... deux, je ne comprendrai jamais.
G.V.: Qu'est-ce que tu ne comprendras jamais ?
P.N.: L'hypocrisie...
G.V.: Ouf. Tu touches une corde, là.
P.N.: Une corde qui dérange, oui, mais... je suis assez près de l'action pour savoir de quoi il en retourne.
G.V.: T'as raison... on en parlera pas.
P.N.: Le bar ouvre plus tard, aujourd'hui, à Radisson. C'est la belle Linda qui travaille...
G.V.: Non mais, c'est qu'elle est jolie cette dame. C'est dommage, j'ai aucune chance.
P.N.: Ouais... t'es trop petit.
G.V.: Je sais, je sais...
P.N.: T'es ben fin... mais, trop petit !
G.V.: Je le sais, ciboire !
P.N.: Hihi...
G.V.: J'ai hâte que le bar ouvre ses portes...
P.N.: Moi aussi !
G.V.: Bon, chus tanné. Allez, je te laisse le dernier mot...
P.N.: Chers lecteurs zé lectrices de ce carnet, je vous souhaite, aujourd'hui, un fun... noir !!!