Qu'on se le dise... en rose !

C'est n'importe quoi...

mardi, octobre 9

De tout, et de rien du tout...

Les mensonges et la propagande forme l'opinion. Je ne me rappelle pas qui a déjà dit ça, mais...

Joseph Facal a un blogue. Joseph Facal est un des meilleurs observateurs du Québec moderne. Pas du Québec politique, là. Du Québec tout court.

Patrick Lagacé est définitivement une vedette montante du merveilleux monde des médias. Je lisais son dernier texte dans son blogue, je relevais qu'il y avait pas mal de pub pour la "maison", pour les "amis". La convergence sévit là aussi, bien entendu...

Mais là...

Pour ceux qui n'ont pas d'opinions, lire dans le blogue de Patrick Lagacé que Joseph Facal est un des meilleurs observateurs du Québec moderne, c'est comme servir un big-mac, en moins d'une minutes. C'est de la marde, mais dans un cas, t'as pas besoin d'attendre longtemps, dans l'autre t'as pas besoin de réfléchir longtemps.

Quand je lis de telles absurdités (Facal un des meilleurs), je tombe automatiquement en mode chien sale. Je ne devrais pas. Je devrais rester zen. Sauf que je commence à en avoir plein mon cul de voir qu'on glorifie et qu'on laisse toute la place dans les médias à ceux qui font constamment l'éloge du néo-libéralisme. Et dans le cas de Facal, c'est pire car il se dit social-démocrate.

On ne peut pas être néo-libéral et social-démocrate. C'est un illogisme.

Tant qu'à y être...

Au début de son texte, Lagacé s'auto-plogue. Il est bien content de son texte, publié, dimanche, dans La Presse. Une belle histoire qu'il dit. Et puis il ajoute ceci: Je suis choyé d’être tombé sur cette histoire. Choyé, aussi, surtout, de pouvoir raconter des histoires semblables. C’est le grand privilège du genre de journalisme que je fais : je ne suis pas obligé de constamment me déchirer la chemise. Pas obligé de perpétuellement crier au scandale. Quand je veux, je peux me déchirer la chemiseMais des fois, quand je veux, quand je peux, je peux simplement raconter une histoire. Et celle-là est tellement belle

Il y a des signes qui ne trompent pas. Comme par exemple, sentir le besoin de se justifier. Ça arrive souvent que Lagacé tente de justifier sa profession. C'est très significatif...

Chien sale je vous dis...

La collègue de Lagacé s'en va en Afghanistan. Il doit y avoir un "boom économique" dans le coin, puisque tous les médias québécois y sont. Ceci étant, Lagacé a titré son billet De tout et de rien, il peut donc "ploguer" sa collègue. C'est normal. Non, non, ce n'est pas de la convergence. Pourquoi j'en parle, puisque c'est si anodin ? Lisez plutôt...

« Michèle Ouimet est de retour à Kandahar pour La Presse…

Extrait : Je suis partie vendredi soir de Montréal et j’ai atterri en Afghanistan dimanche matin. J’ai passé tout ce temps dans des avions à essayer de dormir assise, les genoux au menton, les coudes de mon voisin dans les côtes.

Bref, de la bonne lecture en perspective. Surtout que Michèle connaît le coin. C’est, genre, ta quatrième visite en Afghanistan ? Et elle y est allée sous les Talibans, en plus… » (J'ai rajouté du gras...)

Les genoux au menton, les coudes de mon voisins dans les côtes, WOW, du bon journalisme en perspective, n'est-ce pas Patrick ? Non, non, je sais, t'as écris bonne lecture, mais le chien sale n'est pas objectif ce matin. C'est Facal qui m'a allumé. Et les talibans y sont toujours, tu le diras à ta collègue...

Une autre crotte...

Bref, j’ai hâte qu’on la gagne, cette foutue guerre-là, qu’on bâtisse enfin des Dix30 et des bungalows avec piscines hors terre pour tout le monde en Afghanistan et que tout le monde revienne

Faut vraiment être journaliste pour croire qu'on pourrait gagner cette guerre-là. Les russes ont essayé, les anglais avant eux... et ça n'a pas marché. Mais bon, les forces du bien ont beaucoup d'argent à dépenser dans l'industrie militaire... avant que revienne, la viande à canon.

Ah et puis merde, je retourne dans ma niche...

Zzzzzz...
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